- Problème de libido : L’inhibition du désir sexuel féminin est caractérisée par une fuite du contact physique. L’origine doit être identifiée en séance et progressivement traitée par une thérapie cognitivo-comportementale et une psychothérapie. J’invite généralement le conjoint à s’associer à la thérapie.
- Difficulté orgasmique : Dans ma consultation, la plupart des femmes totalement anorgasmiques rencontrent aussi une inhibition du désir.
- Vaginisme (contraction des muscles du vagin empêchant la pénétration) : il peut s’agir d’un vaginisme primaire ou secondaire. La thérapie peut être longue et dépend de l’assiduité de la patiente qui devra travailler à la maison en plus des séances.
- Gestion de la douleur physique ou morale : Douleurs autrement nommées : dyspareunies superficielles ou profondes. Il s’agit de douleurs permanentes ou intermittentes pendant les rapports sexuels.
- Grossesse et sexualité : La maternité modifie foncièrement une femme, son corps, son état d’esprit, sa sexualité. Une grossesse a forcément des retentissements psychologiques, physiologiques et sexologiques.
- Baby blues et dépression du post partum : le baby blues survient généralement du 3ème au 9ème après l’accouchement. Il s’agit d’états d’hypersensibilité et d’anxiété toujours transitoire. Une dépression du post partum se manifeste parfois vers la 6ème semaine après l’accouchement. Il s’agit d’une dépression de type mélancolique qui bien souvent a pris naissance durant la grossesse.
- Deuil d’un enfant ou de la maternité : Une prise en charge est nécessaire dans ces deux cas de figure car ils ont forcément une influence sur la sexualité du couple.
- Pulsions inquiétantes : Des pensées sexuelles récurrentes ressenties comme inappropriées peuvent générer une anxiété importante. Les paraphilies quant à elles sont plutôt des addictions à des comportements sexuels jugés « hors norme » dans notre société. Nous ne décidons pas consciemment de notre orientation sexuelle mais en parler peut éviter un passage à l’acte dommageable.
- Transidentité : l’amalgame le plus fréquent est de confondre transidentité et orientation sexuelle.
- Addiction et dépendance : A l’adolescence, l’être humain dans sa quête d’identité de l’autre est en proie aux attaques de la pornographie visuelle (internet, télévision, réseaux sociaux…) qui empêche la conceptualisation de ce qu’est la vraie sexualité avec des sentiments. C’est à ce moment là que nous rencontrons un vrai risque de tomber dans l’addiction fatale à sa future vie sexuelle et donc relationnelle.
- Hypersexualité : l’hypersexualité est reconnue comme un trouble mental et correspond à une addiction au sexe dans le langage courant. Pourtant, j’ai souhaité la faire apparaître dans un paragraphe à part pour parler de l’hypersexualisation chez les jeunes en particulier. Il s’agit d’un phénomène plutôt récent lié à la consommation d’images pornographiques à un âge précoce sur les écrans qui ont envahi l’espace des enfants et des adolescents. Le sexe et l’érotisme sont omniprésents dans la vie des jeunes et les influencent dans leur représentation de la sexualité. Il n’est pas rare que des jeunes couples de la vingtaine viennent me consulter pour des dysfonctions sexuelles découlant d’une trop grande habitude à reproduire les contenus pornographiques visionnés.
- Violences sexuelles et harcèlement : la notion de consentement est essentielle, même entre époux. Les violences conjugales, les viols, l’inceste, la cyberviolence causent des traumatismes qui marquent le cours d’une vie intime et affective. La prise en charge est nécessaire et parfois longue et multidisciplinaire (sexologique, sociale, psychologique, judiciaire…).
Cette liste est non exhaustive et donnée à titre indicatif. Pour le sexologue les difficultés sexuelles et relationnelles s’intriquent étroitement et de nombreuses questions peuvent vous pousser à venir me consulter.