- Trouble du désir : il s’agit d’une diminution ou d’une absence de libido. La recherche de facteurs en cause est délicate. Quoi qu’il en soit, les thérapies cognitivo-comportementales sont très efficaces.
- Trouble érectile : l’incapacité à obtenir une érection pour permettre un acte sexuel est une atteinte à la virilité pour l’homme. Selon l’origine du trouble, il existe des solutions médicamenteuses, mécaniques et des approches naturelles et douces largement utilisées par les psycho-sexologues.
- Ejaculation précoce : ce n’est pas une maladie et l’origine de cette difficulté de contrôle est rarement organique. Les thérapies sont généralement brèves pour éradiquer ce trouble. La première consultation permet de faire un rappel physiologique du réflexe éjaculatoire et de cerner l’origine du problème. La deuxième consultation permet de connaître le ou la partenaire si il/elle souhaite être associé (e) à la thérapie. Je peux conseiller des médicaments pour aider Monsieur à reprendre confiance en lui mais la sexothérapie cognitivo-comportementale reste la solution la plus efficace.
- Anéjaculation : l’éjaculation retardée est beaucoup plus rare et correspond souvent à un trouble de la personnalité.
- Pulsions inquiétantes et paraphilies : des pensées sexuelles récurrentes ressenties comme inappropriées peuvent générer une anxiété importante. Les paraphilies quant à elles sont plutôt des addictions à des comportements sexuels jugés « hors norme » dans notre société. Nous ne décidons pas consciemment de notre orientation sexuelle mais en parler, ne pas rester dans l’ombre, peut éviter un passage à l’acte dommageable.
- Personne transgenre : En général ce sentiment apparaît précocement dans la vie d’une personne. Il s’agit d’un désir de vivre et d’être accepté comme personne appartenant au sexe opposé. Le chemin est parfois long pour parvenir à s’accepter comme tel.
- Difficulté à trouver sa place après l’arrivée d’un enfant : Le papa blues existe aussi. Devenir père équivaut à risquer de perdre son statut de fils protégé par sa propre mère. D’un point de vue du couple, c’est aussi une sorte de compétition inconsciente avec l’enfant dans l’amour de sa femme. Le nouveau papa a parfois besoin de consulter pour exprimer son mal-être et éviter de sombrer dans une dépression.
- Addiction et dépendance : L’addiction peut apparaître pour des comportements compulsifs tels que la masturbation, la pornographie, le sexe en général, le surf sur internet…et bien d’autres domaines non liés à la sexualité. Ces comportements pathologiques sont de plus en plus fréquents et aboutissent souvent à des divorces ou à des difficultés relationnelles dans tous les domaines. Le thérapeute est là pour informer, traiter et prévenir la rechute.
- Homosexualité: le refoulement peut se manifester par des comportements inappropriés. D’autre part, une homosexualité latente (non conscientisée ou non acceptée) peut empêcher de trouver un partenaire ou se manifester dans le couple par une absence de libido. L’homosexualité est parfois culpabilisée et entraîne des troubles névrotiques de type dépressif et anxieux. La demande thérapeutique est alors très utile.
- Violences sexuelles et harcèlement : la notion de consentement est essentielle, même entre époux. Les violences conjugales, les viols ou agressions sexuelles, l’inceste, la cyberviolence causent des traumatismes qui marquent le cours d’une vie intime et affective. Le tout-petit victime se voit dans l’impossibilité de se construire une image corporelle. La prise en charge est nécessaire et parfois longue et multidisciplinaire (sexologique, sociale, psychologique, judiciaire…).
- Hypersexualité : l’hypersexualité est reconnue comme un trouble mental et correspond à une addiction au sexe dans le langage courant. Pourtant, j’ai souhaité la faire apparaître dans un paragraphe à part pour parler de l’hypersexualisation chez les jeunes en particulier. Il s’agit d’un phénomène plutôt récent lié à la consommation d’images pornographiques à un âge précoce sur les écrans qui ont envahi l’espace des enfants et des adolescents. Le sexe et l’érotisme sont omniprésents dans la vie des jeunes et les influencent dans leur représentation de la sexualité. Il n’est pas rare que des jeunes couples de la vingtaine viennent me consulter pour des dysfonctions sexuelles découlant d’une trop grande habitude à reproduire les contenus pornographiques visionnés.
Cette liste est non exhaustive et donnée à titre indicatif. Pour le sexologue les difficultés sexuelles et relationnelles s’intriquent étroitement et de nombreuses questions peuvent vous pousser à venir me consulter.