- Trouble du désir : il s’agit d’une diminution ou d’une absence de libido. La recherche de facteurs en cause est délicate. Quoi qu’il en soit, les thérapies cognitivo-comportementales sont très efficaces.
- Trouble érectile : l’incapacité à obtenir une érection pour permettre un acte sexuel est une atteinte à la virilité pour l’homme. Selon l’origine du trouble, il existe des solutions médicamenteuses, mécaniques et des approches naturelles et douces largement utilisées par les psycho-sexologues.
- Ejaculation prématurée : Il s’agit d’une éjaculation qui survient avant que l’homme ne le décide. Ce problème entraine une souffrance marquée ou des problèmes interpersonnels. L’éjaculation surprend l’homme et il n’arrive pas maîtriser son apparition. Les conseils psycho-sexuels sont indispensables pour éradiquer ce trouble et il est parfois nécessaire d’y associer un traitement pharmacologique sur prescription ou non. La première consultation est primordiale, elle me permet de faire une évaluation de base pour identifier les problèmes sexuels, les facteurs contributifs et les objectifs de traitement du patient. Les autres consultations permettront un déroulé de l’histoire sexuelle détaillée du patient pour pouvoir le conseiller et l’assister dans son traitement comportemental. S’il y a un ou une partenaire, son implication dans la thérapie est importante. Ce programme de sexothérapie pour lutter contre l’éjaculation prématurée se déroule en 5 à 9 étapes et vous permettra de désamorcer le réflexe du « je vais vite car je vais éjaculer ».
- Anéjaculation : l’éjaculation retardée est beaucoup plus rare et correspond souvent à un trouble de la personnalité.
- Pulsions inquiétantes et paraphilies : des pensées sexuelles récurrentes ressenties comme inappropriées peuvent générer une anxiété importante. Les paraphilies quant à elles sont plutôt des addictions à des comportements sexuels jugés « hors norme » dans notre société. Nous ne décidons pas consciemment de notre orientation sexuelle mais en parler, ne pas rester dans l’ombre, peut éviter un passage à l’acte dommageable.
- Personne transgenre : En général ce sentiment apparaît précocement dans la vie d’une personne. Il s’agit d’un désir de vivre et d’être accepté comme personne appartenant au sexe opposé. Le chemin est parfois long pour parvenir à s’accepter comme tel.
- Difficulté à trouver sa place après l’arrivée d’un enfant : Le papa blues existe aussi. Devenir père équivaut à risquer de perdre son statut de fils protégé par sa propre mère. D’un point de vue du couple, c’est aussi une sorte de compétition inconsciente avec l’enfant dans l’amour de sa femme. Le nouveau papa a parfois besoin de consulter pour exprimer son mal-être et éviter de sombrer dans une dépression.
- Addiction et dépendance : L’addiction peut apparaître pour des comportements compulsifs tels que la masturbation, la pornographie, le sexe en général, le surf sur internet…et bien d’autres domaines non liés à la sexualité. Ces comportements pathologiques sont de plus en plus fréquents et aboutissent souvent à des divorces ou à des difficultés relationnelles dans tous les domaines. Le thérapeute est là pour informer, traiter et prévenir la rechute.
- Homosexualité: le refoulement peut se manifester par des comportements inappropriés. D’autre part, une homosexualité latente (non conscientisée ou non acceptée) peut empêcher de trouver un partenaire ou se manifester dans le couple par une absence de libido. L’homosexualité est parfois culpabilisée et entraîne des troubles névrotiques de type dépressif et anxieux. La demande thérapeutique est alors très utile.
- Violences sexuelles et harcèlement : la notion de consentement est essentielle, même entre époux. Les violences conjugales, les viols ou agressions sexuelles, l’inceste, la cyberviolence causent des traumatismes qui marquent le cours d’une vie intime et affective. Le tout-petit victime se voit dans l’impossibilité de se construire une image corporelle. La prise en charge est nécessaire et parfois longue et multidisciplinaire (sexologique, sociale, psychologique, judiciaire…).
- Hypersexualité : l’hypersexualité est reconnue comme un trouble mental et correspond à une addiction au sexe dans le langage courant. Pourtant, j’ai souhaité la faire apparaître dans un paragraphe à part pour parler de l’hypersexualisation chez les jeunes en particulier. Il s’agit d’un phénomène plutôt récent lié à la consommation d’images pornographiques à un âge précoce sur les écrans qui ont envahi l’espace des enfants et des adolescents. Le sexe et l’érotisme sont omniprésents dans la vie des jeunes et les influencent dans leur représentation de la sexualité. Il n’est pas rare que des jeunes couples de la vingtaine viennent me consulter pour des dysfonctions sexuelles découlant d’une trop grande habitude à reproduire les contenus pornographiques visionnés.
Cette liste est non exhaustive et donnée à titre indicatif. Pour le sexologue les difficultés sexuelles et relationnelles s’intriquent étroitement et de nombreuses questions peuvent vous pousser à venir me consulter.
