A vos marques, prêts ? Feu !

L’éjaculation précoce, parlons-en !

La définition médicale de l’éjaculation précoce est une éjaculation en moins de 2 min.

Pas d’inquiétude si vous êtes adolescents, cette difficulté est ordinaire et plus l’homme vieillit plus il réussit à se contrôler. D’autre part, dans la masturbation (en solo) beaucoup d’hommes cherchent à faire venir l’éjaculation le plus rapidement possible.

En revanche, certains hommes restent des dizaines d’années avec leur problème alors qu’il peut être réglé en quelques séances. Pour masquer la difficulté, ils remettent le couvert après chaque coït et tiennent quelques minutes de plus que la première fois. Bonne idée Messieurs mais avec l’âge, la phase de repos nécessaire à l’acte 2 est de plus en plus longue et le problème d’éjaculation précoce devient difficile à surmonter. C’est sans oublier les données statistiques qui mettent la pression en indiquant que chez la femme le temps orgasmique (nécessaire) oscille entre 3 et 13 minutes.

La thérapie n’est ni plus longue ni plus complexe à un âge avancé. La prescription de médicaments peut aider à maîtriser l’excès d’adrénaline mais il faut privilégier une thérapie comportementale qui apporte une solution durable. Qu’on soit seul ou en couple le problème peut être réglé de la même façon. Il est quand même bon de souligner que si le ou la partenaire est enclin à consulter, c’est un soutien supplémentaire. On rencontre même des partenaires qui consultent dans un premier temps avant le principal intéressé.

Autre précision, l’éjaculation précoce peut être exceptionnellement due à des facteurs médicaux tels qu’une infection, une cicatrice douloureuse…si le doute s’installe ne pas hésiter à demander un examen à son médecin. Si vous consultez un sexologue, il saura également vous orienter vers un spécialiste.

Je clôturerai mon article en disant que l’éjaculation précoce n’est certes pas une maladie mais elle peut vite devenir une obsession. L’important est de ne pas rester dans l’ombre, au risque de vous désintéresser complètement de la sexualité et de regarder votre couple se briser, si couple il y a.

LE COUP DE LA PANNE

Les troubles de l’érection sont source d’angoisse chez l’homme et chez la femme. Ces messieurs ont peur de l’échec et se mettent la pression jusqu’à rendre le problème obsessionnel tandis que ces dames (ou ces messieurs d’ailleurs dans le cas d’un couple homosexuel) victimes de ces « pannes » à répétition, doutent de leur pouvoir de séduction et de la fidélité de leur partenaire.

Victimes ? vous avez dit victimes ? Si on élimine les causes organiques, iatrogènes (dues à des médicaments), les drogues et l’alcool et bien il nous reste le ou la partenaire et le stress bien sûr, ennemi numéro 1 de la sexualité. Vous allez peut-être me dire « je ne comprends pas, je ne suis pas une personne stressée » et bien oui mais sachez que le stress peut exister uniquement dans le domaine sexuel. Quelle que soit la cause première des difficultés, la peur de l’échec crée une pression psychologique qui entretient le problème. L’angoisse peut également apparaître électivement avec une seule partenaire.

Les caractéristiques de la femme castratrice sont d’être :

  • trop belle
  • trop autoritaire
  • trop inaccessible
  • trop forte
  • ou tout simplement trop pas libre

L’homme dans ce cas n’arrive pas à se sentir aux commandes de la situation et perd tout le pouvoir nécessaire au dressage de la tour.

Rassurez vous à chaque problème sa solution et s’il devient récurrent pensez à la thérapie individuelle avec relaxation et à la sexothérapie comportemental en couple pour identifier l’origine du trouble et le régler.